@article{Granger_2007, place={Campinas, SP}, title={Contenus formels et dualité}, volume={30}, url={https://periodicos.sbu.unicamp.br/ojs/index.php/manuscrito/article/view/8643319}, abstractNote={<p>L’auteur a déjà introduit les concepts de “contenu formel” et “dualité” dans des publications antérieures, avec l’intention d’éclairer les problèmes suscités par la fécondité de la pensée formelle. Cet article a pour objectif d’établir leur relation et articulation. Le terme “dualité” est emprunté aux mathématiques. Il désigne une catégorie fondamentale de la pensée objective, dans la mesure où il est défini comme un principe de détermination réciproque pour n’importe quel système d’objets et le système d’opérations auquel il est nécessairement associé. Son caractère fundamental en tant que catégorie tient essentiellement au fait d’être une condition transcendentale pour n’importe quelle espèce de pensée symbolique objective. Par le principe de dualité, on peut établir de façon générale la signification de l’opposition du contenu et de la forme, et celle de la détermination des contenus par de simples formes, indépendemment de leur origine empirique. La forme logique est alors définie comme le “degré zéro” d’une telle opposition. Des exemples de production de contenus formels dans les processus scientifiques sont examinés et considérés comme des preuves d’une dialectique interne des concepts, principalement dans le domaine des mathématiques. Dans la conclusion, nous proposons l’examen de deux questions : 1) Est-il approprié de concevoir un niveau de pensée formelle plus profond que celui de la Logique, et comment pourrions-nous y accéder? 2) Comment des contenus purement formels peuvent-ils produire des connaissances applicables au monde empirique ? Ce problème n’est qu’une nouvelle formulation de la vieille énigme de la déduction transcendentale.</p>}, number={2}, journal={Manuscrito: Revista Internacional de Filosofia}, author={Granger, Gilles-Gaston}, year={2007}, month={dez.}, pages={259–281} }